mercredi 9 février 2011

COLLECTION EN 3 DVD :
Histoire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises



1) NE SUIS-JE PAS TON FRÈRE ?
LA SOCIÉTÉ DES AMIS DES NOIRS 1788-1799

Auteur-réalisateur : Didier Roten
Co-auteurs et conseillers historiques : Didier Roten, Jean Michel Deveau, Marcel Dorigny
Musique : Pascal Ducourtioux
Genre : Documentaire de création / Durée : 52 min.
Co-production : RFO / CITYZEN Télévision / ANEKDOTA Productions

Résumé :
Quelle a été le degré de connivence ou de résistance face à cette déshumanisation organisée qu’a constitué la traite transatlantique et l’esclavage ?
Les fondateurs de la première société abolitionniste française, la Société des Amis des Noirs, créé en 1788 à Paris, se nommaient : Brissot, Mirabeau, Clavière ... Si leurs destinées et leurs postures reflètent déjà l’ambiguïté des relations qu’entretiendra la république avec la colonisation, leurs débats, leurs liens internationaux, mis en lumière par la découverte récente du registre de leurs délibérations, illustrent la grandeur du combat qu’ils avaient entrepris, à l’encontre des idées de leur temps, contre la traite et l’esclavage. « Ne suis je pas ton frère » était leur slogan ; leurs actions, leurs publications vont préparer l’opinion à la première abolition de 1794, enlevé par le député noir Belley à la Convention, sous l’impulsion décisive des insurrections d’esclaves.
L’histoire de la Société des Amis des Noirs nous plonge dans le climat social et politique des premières heures de la révolution française, entre le lobby des planteurs et celui des armateurs, entre les revendications des libres de couleur et le soulèvement des esclaves, au cœur du combat abolitionniste d’hier et du devoir de mémoire d’aujourd’hui, entre les interactions planétaires de cette tragédie et ces retombées locales, vécues notamment à la Rochelle, second port négrier français au 18ème siècle et dans l’une de ses colonies les plus prospères : l’île de Saint-Domingue.

Année de production : 2008

Durée : 52 min.

POUR COMMANDER LE DVD OU VOIR LE FILM CLIQUEZ ICI



2) LA LIBERTÉ GÉNÉRALE
Chroniques de la première abolition de l’esclavage 1794-1802

Auteur-Réalisateur : Didier Roten

Co-auteurs et conseillers historiques : Bernard Gainot, Marcel Dorigny

Musique : Pascal Ducourtioux

Genre et durée : Documentaire de création / 52 min.

Co-production : RFO / ANEKDOTA Productions

Format de tournage : HDVCam

Date et lieux de tournage : Janvier 2009 / La Rochelle, Ile d’Aix, Paris

Dates de diffusion TV : Premières diffusions sur France Ô dans le magazine Archipel : lundi 11 mai à 22H30 et jeudi 14 mai à 20H35. A partir du 11 mai sur RFO Guadeloupe, Martinique, Guyane, Nouvelle Calédonie, Réunion, Polynésie, Mayotte, Saint Pierre & Miquelon, Wallis & Futuna

Résumé :
Que s’est-il passé entre la première abolition de l’esclavage, décrétée par la Convention en 1794, sous la double pression des soulèvements d’esclaves et de l’invasion anglaise, et son rétablissement en 1802 par Bonaparte ?
Comment cette liberté générale proclamée, qui donna son universalisme à la Déclaration des droits de l’homme, s’est-elle traduite en fait dans les colonies concernées, Saint-Domingue, la Guadeloupe et la Guyane, mais aussi dans les ports négriers, et dans les cercles de pouvoir économiques et révolutionnaires ?
Pour beaucoup d’anciens esclaves le travail forcé va rapidement remplacer le travail servile, la liberté générale n’est pas la liberté absolue, pourtant de réels progrès vont marquer cette courte période peu connue de l’histoire.
Des soldats et des officiers de couleurs intègrent l’armée française.
Des députés antillais investissent le champ politique pour défendre les libertés nouvelles.
La Société des amis des noirs renaît sous le nom de Société des Amis des Noirs et des Colonies.
Les tenants de l’intégration républicaine œuvrent pour le développement de l’instruction publique et créent les départements d’outre-mer.
Mais le regroupement imposé aux militaires de couleur sur l’île d’Aix en 1798 marquera le retour de la discrimination.
Car tout un courant de pensée n’a jamais admis la remise en cause de la hiérarchie raciale et du système de plantation esclavagiste.
Le désarmement des troupes coloniales sera un préalable au retour à l’esclavage et au préjugé de couleur qu’instaurera le Consulat.
A travers les joutes oratoires des députés de la Convention et du Directoire, des chroniques de la presse révolutionnaire, des correspondances privées, et des interviews d’historiens, nous plongeons dans l’atmosphère délétère de cette fin du 18ème siècle où la question coloniale va devenir un enjeu politique majeur et marquer pour longtemps l’opinion publique française.

Année de production : 2009

Durée : 52 min.

POUR COMMANDER LE DVD OU VOIR LE FILM CLIQUEZ ICI




3) Vers la seconde abolition de l’esclavage dans les colonies françaises 1802-1848

Genre : Documentaire

Co-Réalisateurs : Didier Roten et François Vivier

Co-Auteurs : Didier Roten et Marcel Dorigny

Musique : Pascal Ducourtioux

Co-Production : ANEKDOTA Productions et RFO

Durée / Support : 52 minutes / HDV

Date de diffusion : 10 mai 2010

C’est un cri de douleur qui résonne au seuil du 19ème siècle que d’aucuns appelleront le siècle des abolitions.
Après le choc du rétablissement de l’esclavage dans les colonies françaises en 1802 et la proclamation de l'indépendance de Haïti, première République noire, la haine raciale se déchaîne, notamment contre les mulâtres, jugés responsables de tous les maux coloniaux.
C’est des îles Britanniques que le mouvement abolitionniste renaît de ses cendres, porté par un élan populaire et une opinion publique qui lui est de plus en plus favorable. Le Parlement de Londres donne l’impulsion, interdisant la traite dès 1807, et votant une loi d’abolition progressive de l’esclavage en 1833.
En France, il faut attendre 1821 pour que la « Société de la morale chrétienne » et son « Comité pour l’abolition de la traite », marque le retour au grand jour du combat pour l’émancipation.
Leurs pétitions et leurs publications répondent aux tenants de l’idéologie pseudo-scientifique de classification des « races humaines » ; théorie au service de nombreuses formes de domination, allant de la colonisation au fondement du régime nazi.
Des voix nous guident à travers ces années de plomb, quand le fouet des commandeurs claquait sans cesse dans l’air vicié des plantations, faisant voler des lambeaux de chair noire …
Il y a celle de Cyrille Bissette, métis martiniquais qui au risque de sa vie, en première ligne, a ouvert la voie à l’égalité des droits des libres de couleur et à l’abolition.
Il y a celle de Victor Schoelcher, candidat en 1838 au concours littéraire légué par l’Abbé Grégoire, récompensant une œuvre exposant « les moyens d’extirper le préjugé injuste et barbare des Blancs, contre la couleur des Africains et des sang-mêlé ».
Mais de la dette haïtienne actée en 1825 à l’expédition d’Alger en 1830, de la traite illégale aux projets de nouvelles colonisations en Afrique, de l’essor du sucre de betterave au début de la révolution industrielle, les gouvernements se succèdent sans oser remettre en cause le travail servile.
Pourtant le mouvement ouvrier, puis les églises catholiques et protestantes, prennent lentement position pour l’abolition.
Le retour de la République va enfin changer la donne. Le 4 mars 1848, le décret, rédigé par Schoelcher, abolissant l'esclavage dans les colonies françaises, est signé par le gouvernement provisoire. Les premières élections législatives au suffrage universel se dérouleront un an plus tard en Martinique et en Guadeloupe.

Année de production : 2010

Durée : 52 min.

POUR COMMANDER LE DVD OU VOIR LE FILM CLIQUEZ ICI

----------------------
Contact Édition :

L'Harmattan Vidéo
5/7 rue de l'école Polytechnique 75005 Paris
Bureau : 1 sente Giraud 93260 les Lilas
Tel: 01 80 89 90 01
Fax: 01 48 97 28 37
edition@harmattantv.com
www.harmattantv.com


----------------------
Contact Production :

ANEKDOTA Productions 4 rue de la Désirée 17000 La Rochelle
Tel: 05 46 41 12 68
Fax: 05 46 41 18 53
anekdota@wanadoo.fr
www.anekdotafilm.fr

----------------------

Presse :